lundi 20 juillet 2009

mardi 9 juin 2009

Nadal, battu sur ses terres...

Quel choc en cet après-midi du 31 mai 2009, 17 h 53, lorsque sur un amorti mal touché, Rafael Nadal concédait une cuisante défaite à Roland-Garros. Son adversaire du jour, le suédois Robin Soderling venait de mettre fin à son rêve d’une 5ème victoire consécutive aux Internationaux de France. Et ce, dès les 8ème de finale.

Pour tous ceux qui attendaient une victoire de Roger Federer sur la terre parisienne, la seule à faire défaut à son palmarès en grand chelem, le ciel semblait s’éclaircir. Avec Nadal, l’issue était devenue une fatalité ; l’ogre espagnol serait toujours là pour lui barrer la route.
Certes, une victoire en bonne et due forme aurait requis un nouvel affrontement entre le N°1 et le N°2 mondial. Mais pour une fois que le majorquain n’est pas présent à ce stade de la compétition, dommage de ne pas en profiter…
Cette défaite marque peut-être un coup d’arrêt dans l’ère nadalienne. Pour se faire une idée, il faudra attendre le gazon de Wimbledon, dans un petit mois. L’espagnol remet là son titre en jeu, ravi l’an passé à qui l’on sait. Quelles sont ses capacités à réagir alors que sa défaite dans son jardin a renforcé chez ses adversaires les plus coriaces le sentiment qu’il n’est plus invincible ? Et notamment chez le premier à faire un blocage face à lui : Roger Federer. Certes, il est sorti vainqueur de leur récent duel en finale du tournoi de Madrid. Mais il avait déjà réalisé une telle performance il y a deux ans, à Hambourg, pour ensuite perdre à Roland Garros. Avec ce titre en poche, le suisse est désormais libéré. Personne ne pourra plus lui reprocher de ne pas avoir gagné la coupe des Mousquetaires. Fini donc les complexes, notamment celui de supériorité, qui ont parfois pu le rattraper. Comme le souligne l’ancien tennisman Mats Wilander, c’est une nouvelle jeunesse qui commence.
Federer, ex - futur N°1 mondial ?!

mardi 26 mai 2009

Gilles Peterson’s Worldwide aux nuits sonores

Jeudi 21 mai, dans le cadre des Nuits Sonores lyonnaises dont c’est cette année la 7ème édition, Gilles Peterson était programmé piscine du Rhône de 15h à 23h.

Mais qui est donc ce Monsieur Peterson ? Ce DJ anglais mixe sur la BBC londonienne. C’est pendant mes années d’études parisiennes que j’ai eu le plaisir de le découvrir. Tous les samedis, de 18h à 20h, une fréquence dénommée Nova diffuse un mix made by Peterson.
Je ne pouvais donc pas snober l’artiste, venu se produire tout près de chez moi.
Vers 17h, je rejoignais quelques amis à la piscine de Lyon pour me rafraîchir les oreilles en ce jeudi férié.
A notre arrivée, Gilles n’était pas encore aux platines mais se contentait de suivre les performances de ses acolytes (Phil Asher, Ashley Beedle, the BPM), chargés de faire progressivement monter la température.
Pour mister Peterson, il faudrait attendre 20h. Mais que demander de plus qu’un apéro sonore sous un temps clément ?! Cette piscine inaugurée en 1965 offre en plus un cadre très appréciable, face à la colline de Fourvière où le soleil vient se coucher.
A 20h, G.P. passait enfin une veste de soirée, vissait ses écouteurs sur les oreilles, avant de se mettre au travail. Les autres DJ assurant plus que les préliminaires depuis 15h, il ne restait d’autre alternative à Gilles que de mettre franchement l’ambiance.
Entre 21h et 23h, ce fut une réjouissance totale.
Les sets de ce DJ se caractérisent avant tout par l’éclectisme. Il peut débuter un mix par des sons jazzy, soul et évoluer progressivement vers des rythmes plus entraînants comme de la samba brésilienne et de l’électro. L’occasion de découvrir des petites pépites dans différents styles musicaux.
Essai transformé en tout cas lors de cette prestation aux Nuits Sonores. Pour poursuivre cette soirée, pas de scène précise mais un circuit sonore dans les rues et divers lieux insolites de la ville.
Je fus pour ma part très heureux de pouvoir acclamer Gilles Peterson pour ce mix et pour tous les bons sons qu’il m’a permis de découvrir sur la nova radio depuis plusieurs années… et j’espère pour encore longtemps.
G.P., définitivement ma référence !

dimanche 24 mai 2009

jeudi 19 mars 2009

Chen Man > Red Beauty > Galerie Maeght

Billet

Foot ou rugby, il faut choisir

Les deux coupes d’Europe (Ligue des Champions et de l’UEFA) en football et le tournoi des six nations en rugby ont lieu actuellement. L’occasion de comparer ces deux sports.


Tout d’abord, le comportement des joueurs sur le terrain ; le fait d’être vu par des millions de téléspectateurs n’empêche pas les footballeurs de se comporter de manière étonnante. Et sans complexes ! Dans ce sport, la simulation fait partie intégrante du jeu.
Pas plus tard que la semaine dernière, lors du match Marseille / Twente en coupe de l’UEFA, on pouvait voir de jolis gestes : des joueurs qui tombent alors que l’adversaire vient simplement de leur caresser la joue ou des insultes qu’on lit facilement sur les lèvres. Sympathique !
Par rapport aux vrais tampons du rugby, ça fait bizarre ! En foot, dès qu’un joueur a deux gouttes de sang qui lui sortent du nez, il doit quitter le terrain. Au rugby, les mecs ont au minimum l’arcade sourcilière explosée à chaque fin de match et assument leur visage ensanglanté sans broncher. Ça fait quand même plus viril !
Du côté des tribunes, en rugby, tout le monde semble apprécier le moment alors que certains supporters du ballon rond sont déjà fous en arrivant pour voir le match et auraient besoin d’une camisole pour quitter le stade. Pendant 90 minutes, ce qui se passe sur le terrain déteint sur eux. Pour peu que leur équipe s’incline, ils ne répondent plus de rien.
N’en parlons pas quand l’arbitre a à leurs yeux favorisé l’équipe adverse…
Au rugby, on a recours à l’arbitrage vidéo en cas de litige. Pas en foot. C’est pourtant peut-être là qu’il y en aurait le plus besoin pour apaiser les esprits.
Actuellement, dès l’instant où l’arbitre n’a pu voir l’action précisément, c’est totale impunité.
Quel spectacle !
Sans parler des salaires de joueurs…